Il y a du nouveau en région Haute-Loire ! Le Lieu d’Art Aponia anciennement localisé en région parisienne s’implante dans cette belle région et ouvre une nouvelle structure au Monastier-sur-Gazeille, créé par Eve Frison Barret et Alain Barret en 1998 à Villiers sur Marne (94) ; convaincus de l’enjeu de l’éducation du regard à l’art contemporain et de la nécessité de générer la rencontre entre habitants, visiteurs, touristes et œuvres.
Aponia souhaite donner à voir et faire découvrir la production d’artistes qui interrogent le présent.
EN CE MOMENT :
Du 9 Mars au 7 Avril 2024 :
« Les récits autorisés » de Alain-Christian Barret
Tourner en rond, perdre ses repères et aller de l’avant… jusqu’au bout du chemin… qui n’en n’a pas… jusqu’à l’étourdissement d’une valse et d’un cercle sans fin.
Cette promenade artistique et philosophique est celle à laquelle nous invite Alain-Christian Barret pour son exposition intitulée “Récits autorisés”…
au 67, rue Saint Pierre et l’Eglise Saint Jean du Monastier-sur-Gazeille
« Quel lien y a-t-il entre le paysage et la page ? Une idée de mouvement, de changement et de temps qui passe… recto/verso. Le paysage est un livre ouvert et le parcourir c’est un peu le lire mais aussi l’écrire, d’une ligne… qui le forme et le déforme. On y laisse notre empreinte… on y vient et y revient… on y passe et y repasse inlassablement suivant, comme dans la vie, des trajectoires plus ou moins aléatoires. On imprime et on efface nos propres traces. De Chaumont au Monastier-sur-Gazeille… c’est dans ses pas que l’artiste nous entraîne… dans cette recherche de dialogue entre l’esprit et la marche circulaire, effectuée depuis l’enfance, autour du lac du Bouchet… comme un rituel et un mouvement perpétuel… un éternel retour. »
Extrait du texte d’Anna Remuzon, critique d’Art
Du 9 Mars au 7 Avril 2024 :
« Complément d’objet »
La force de la collection Frison-Barret est le reflet d’une « intimité de l’art » ayant une ordonnance personnelle et un engagement affirmé. Elle ne réside pas en un exposé chronologique d’œuvres, comme on en trouve dans certains lieux, mais dans une volonté d’assumer ses manques reconnus, les « vides » imposés obligeant à réinventer des rapprochements et même, pourrions-nous dire, de se construire avec eux.Au contraire, ici, c’est la construction de la collection elle-même qui est visible, loin d’un simple énoncé linéaire, cet accrochage pourra donc permettre de constater, que non seulement, la collection n’est pas faite uniquement de ruptures, mais aussi d’une certaine forme d’arborescences rhizomiques. De plus, la présence d’artistes de renom ne s’explique pas tant parce qu’ils occupent une place d’éclat dans l’art contemporain, mais bien plutôt parce que leurs oeuvres furent, à un moment présentés dans nos anciens murs, lors d’expositions personnelles ou collectives, faisant suite à de véritables rencontres émotionnelles et intellectuelles.Fenêtre ouverte sur l’art contemporain, ce nouvel accrochage pourra donc permettre au visiteur de saisir ce qui peut unir, ou au contraire opposer : une abstraction à une toile figurative, une performance à une installation vidéo…. Fenêtres encore qui mettront en avant avec mesure et discrétion des relations formelles et historiques, des artistes peu vus et pour certains délaissés. C’est en ce sens que cet accrochage est une réussite didactique : il montre une histoire de la création en dialogue ; mieux, en tension
Alain-Christian Barret, commissaire
Artistes présentés :
Informations pratiques
Horaires des visites :
Vendredi, samedi et dimanche : de 15h à 18h
En semaine, sur RDV pour les groupes
Entrée Libre, gratuite et accessible aux personnes à mobilité réduite.